🩺 6 janvier 2014 – Une suspicion de rechute

Aujourd’hui, je fais mon retour Ă  l’hĂ´pital. Un mot rĂ©sonne dans ma tĂŞte, lourd, silencieux : rechute.

Un an après le début de mon traitement, les examens révèlent 0,09 % de cellules leucémiques dans mon sang. Le seuil à ne pas dépasser est de 0,08 %. Ce dixième de pourcent de trop déclenche une alarme immédiate.

L’Ă©tat d’urgence est dĂ©clarĂ©.
Je dois être hospitalisée en chambre stérile pour un mois.

⏰ Une entrĂ©e prĂ©cipitĂ©e

Le service d’hĂ©matologie me demande de me prĂ©senter entre 14h00 et 15h30.
Je suis arrivée à 16h30.
Après l’admission et une radio thoracique, je monte directement dans ma chambre.

💉 Une perfusion qui résiste

On tente de me poser une perfusion pour les prélèvements sanguins.
Mais aucune veine ne tient.
Deux infirmières se relaient, puis une troisième réussit à trouver une veine, dans mon poignet, vers 19h00.

C’est douloureux, long, Ă©puisant. Mais je suis soulagĂ©e que ce soit enfin terminĂ©.

Mon Ă©poux me rejoint peu après. Sa prĂ©sence m’apaise un peu.

🚫 À jeun pour la pose du KT

À minuit, je ne suis plus autorisée ni à manger, ni à boire.
Je dois ĂŞtre Ă  jeun pour la pose d’un cathĂ©ter central (KT) prĂ©vue le lendemain, le 7 janvier.

Je redoute l’intervention. Je redoute la suite.
Mais je suis prĂŞte Ă  tout recommencer s’il le faut. Je suis encore debout.



đź§° Ce qui m’a aidĂ©e Ă  mieux vivre l’entrĂ©e en isolement

Voici quelques objets simples mais très utiles que j’ai utilisĂ©s ou que je recommande Ă  celles et ceux qui vivent une hospitalisation prolongĂ©e :

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