Passer un bilan cardiaque pour une FIV : une étape méconnue

 Quand on pense à la FIV (Fécondation In Vitro), on imagine souvent les hormones, les ponctions, les transferts d’embryons… mais bien peu savent que, dans certains cas, un bilan cardiaque complet est demandé avant de débuter le protocole. C’est pourtant une étape cruciale, surtout pour les femmes ayant des antécédents médicaux lourds comme le mien.

Pourquoi un bilan cardiaque avant une FIV ?

Dans mon cas, ce bilan m’a été demandé en amont de la greffe de fragments ovariens, prévue après une greffe de cellules hématopoïétiques issue de sang de cordon ombilical. L’objectif est simple : vérifier que le cœur peut supporter une stimulation hormonale intense, surtout après un parcours médical où le corps a été déjà fortement sollicité.

Les traitements de stimulation peuvent entraîner une augmentation du débit cardiaque, de la tension artérielle, voire des risques de phlébite ou d’embolie. Il est donc essentiel de vérifier que le système cardiovasculaire est en bon état, notamment chez les femmes ayant reçu de la chimiothérapie, des corticoïdes, ou d’autres médicaments susceptibles d’avoir affaibli le cœur.

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Comment se déroule ce bilan ?

Le bilan cardiologique peut inclure :

• Un ECG (électrocardiogramme) au repos,
• Une échographie cardiaque,
• Une épreuve d’effort ou Holter tensionnel, selon les cas,
• Une prise de sang pour évaluer le bilan lipidique ou la fonction rénale.

Dans mon cas, tout s’est bien passé. C’était impressionnant de me retrouver dans un service totalement différent de l’oncologie ou de la gynécologie. Mais le personnel était bienveillant et à l’écoute. Les résultats ont été rassurants : feu vert pour la suite du protocole PMA !

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Ce que je retiens de cette étape

Passer un bilan cardiaque, ce n’est pas juste une formalité. C’est un gage de sécurité pour la suite du parcours. Cela montre aussi à quel point la PMA est une médecine personnalisée, qui tient compte de notre passé médical pour adapter le protocole.

J’ai souvent eu l’impression que mon corps était une “zone à risque”, à surveiller en permanence. Mais ce suivi renforcé, même s’il est parfois épuisant, est aussi un signe d’attention et de respect envers mon histoire de santé.

💬 Et toi, as-tu dû passer des examens médicaux inattendus avant une FIV ? Partage ton expérience en commentaire, ou écris-moi en privé si tu vis un parcours similaire.

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