Diagnostic de la maladie
Le 5 janvier 2013, je me suis rendu chez mon médecin traitant car dès que je prenais les escaliers je m'essoufflais très vite au point d'avoir mal au cœur. Il m'a trouvé très pâle et m'a envoyé faire un bilan sanguin rapidement.
- À 17h00, je regardais l'émission TOUS ENSEMBLE sur TF1, mon téléphone sonna. Le biologiste de garde me conseilla de me rendre immédiatement dans l'hôpital le plus proche de chez moi, car il y avait un gros problème dans les résultats du bilan sanguin de ce matin. Le temps d'en parler à mon mari et de prévenir ma famille en Martinique, je fus à l'hôpital Robert Ballanger en 45 minutes.
- À 18h00, les infirmiers ont pris mes constantes (température, tension artérielle, saturation, pouls, prise de sang). 15 minutes plus tard, je me retrouva sur un brancard en ne sachant toujours pas ce que j'avais. On m'emmena dans une autre salle, et on me demanda de mettre mes effets personnels dans un sac poubelle. Le médecin me pose pleins de questions, il fait des aller-retours avec son téléphone, il ne me dit toujours pas ce que j'ai. Je suis relié à pleins de fils. J'imagine toute sorte de scénario. Mon mari est resté dans la salle d'attente, il ne s'est pas où je me trouve.
- À 22h00, mon mari a enfin l'autorisation de me rejoindre. Mon sourire revient ...
- Le médecin vient me voir et me dit qu'il y a une anomalie dans mon sang et qu'il faut me transfère à l'Hopital Avicenne de Bobigny. J'annonce la nouvelle à ma mère par téléphone.
- À 00h00, j'arrive dans le service d'hématologie de Bobigny, on m'installe dans le secteur protégé. Il y a 2 infirmiers (Marie-Claire et JP) qui viennent m'accueillir avec une tenue bizarre, je ne peux voir que leurs yeux. Avant de m'installer dans ma chambre, on m'a fait prendre une douche avec de la Betadine et m'habiller comme les infirmiers (charlotte pour la tête, sur chaussure pour les pieds et pyjama et culotte jetable). Une fois dans la chambre, on m'a perfusé puis mon mari à pu me rejoindre dans la même tenue. Il est resté avec moi, jusqu'à 02h00 puis il a appelé un taxi pour rentrer à la maison.
- Le lendemain, le médecin de garde est venu me voir. Ils ont refait tous les examens. Ils m'ont mis sous pilule LUTENYL afin d'empêcher les saignements. Ils m'ont fait deux ponctions de la moelle osseuse (la 1ère en haut de la poitrine et la 2ème en bas du bassin), ils ont pu sortir qu'une petite quantité de moelle osseuse.
- Je ne sais toujours pas ce que j'ai.
- Le lundi 7 janvier 2013, l'interne (Dr Legoupil) m'annonce que j'ai une leucémie myéloïde aigüe de stade 2, de très bon pronostic vital. Le mardi 8 janvier 2013, on m'a posé le cathéter au niveau du cou (du côté droit), puis j'ai passé une angiographie pour vérifier si mon cœur tiendrait au niveau du dosage de la chimiothérapie.
Agnès,
RépondreSupprimerje suis tombée par "hasard" sur votre blog (même si pour moi, le hasard n'existe pas). Et je suis terriblement touchée par votre histoire, mais aussi par votre soif de vie. Vous êtes dans mes pensées et mes prières. Bon courage. Plis foss' Gwladys
Merci Gwladys pour ce soutient,
RépondreSupprimer